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  • L’hommage au maître des étoiles
  • L’hommage au maître des étoiles

    PUBLIÉ LE 29/08/2018 à 15H44

    Jean-Victor Pourrat a fait de la Fondation de France sa légataire universelle, avec la mission de créer une fondation en hommage à son ami le danseur Maurice Brieux. Une fondation tout entière dédiée à la danse mais également à la musique qui récompense de jeunes élèves organistes.

    Les liens les plus forts se tissent souvent autour de passions communes. La preuve avec Jean-Victor Pourrat qui noua une longue amitié avec Maurice Brieux et développa à son contact une véritable passion pour la danse classique. Connu de tous les amateurs pour sa puissance physique et son sens théâtral, le danseur Maurice Brieux dédia sa vie entière à cette discipline.

    Après plusieurs années à l’Opéra de Paris, il décida de se produire sur les grandes scènes européennes où il fut applaudi durant près de vingt années. Il se consacra ensuite à l’enseignement de 1947 à 1974, comme professeur au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, et en tant que directeur de la classe des sujets à l’Opéra de Paris. Il élaborera une pédagogie aussi précise qu’exigeante dont bénéficia toute une génération de grands danseurs français – de Claire Motte à Monique Loudières – et qui lui valut le surnom de « Maître des étoiles ». C’est pour rendre hommage à la passion de Maurice Brieux que Jean-Victor Pourrat rédigea en 1980 un testament faisant de la Fondation de France la légataire universelle de la nue-propriété de ses biens. C’est ainsi que fut créée la Fondation Yves Brieux-Ustaritz, le nom de scène de Maurice Brieux. Fidèle aux vœux de Jean-Victor Pourrat, cette fondation remet également depuis 2012 deux prix par an à des élèves organistes du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Grâce à l’expertise de la Maison de la danse de Lyon, elle attribue également des bourses à des danseurs qui connaissent des difficultés financières ou qui se retrouvent empêchés – provisoirement ou définitivement – d’exercer leur art. Un soutien tout particulier est porté aux danseurs qui ont un projet de reconversion professionnelle car ceux-ci arrivent prématurément à l’âge de la retraite (dès 39 ans). Ils sont alors entourés, encouragés à imaginer de nouveaux horizons : professions paramédicales, production de projets artistiques… Tournée vers l’art autant que vers les artistes, la Fondation Yves Brieux-Ustaritz marche dans les pas de Maurice qui fut à la fois danseur et pédagogue, artiste et humaniste.

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